Rétine retrace l’initiation d’un regard. Des préparatifs d’une exposition de DGF au Japon, dans le Kansai, à la quête d’une présence dans un Berlin submergé par le rassemblement de la jeunesse européenne, le narrateur apprend à se démettre de corps et de territoires dont il n’a que l’image pour faire peu à peu l’expérience de son propre regard. Les visions du récit prennent forme et créent leur propre langage d’un chapitre à l’autre, d’une page à l’autre, comme dans un livre d’images. Ce roman est paru aux Éditions P.O.L en août 2019 et en cours de traduction dans différentes langues. [© Éditions P.O.L](retine2.jpg)

À l’occasion de la parution de Rétine, Théo Casciani s’est associé à l’architecte Simon de Dreuille [Botanical Agency] pour configurer un espace de ralentissement, un temps de Lecture. Les pages deviennent des images, et des tapis imprimés composent un cadre reproductible et modulable qui, à chaque représentation, est investi par un·e artiste invité·e à livrer ses propres visions du texte exposé. Taddeo Reinhardt et Cléo Verstrepen ont suivi la conception de ce cycle et Théodora Jacobs en a signé tous les éléments graphiques. Lecture est une coproduction du Centre Wallonie-Bruxelles, du Kyoto Art Center et de l’Institut français du Japon, a bénéficié du soutien de Montévidéo et du Centre Pompidou. [© Cléo Verstrepen](l0122.jpg)

La Lecture (01) a eu lieu au Centre Wallonie-Bruxelles, à Paris, à l’occasion du festival Extra ! du Centre Pompidou, en septembre 2019. Programmée par Jean-Max Colard et Stéphanie Pécourt, cette première organisée par Marie-Ève Tossani a été activée par le musicien Pierre Rousseau. Le film de Lecture (01) a été réalisé par Julie Lecoustre et Alice Pallot, avec la participation de Maxime Cavajani. [© Botanical Agency](presse.jpg)

Dans le cadre de la Nuit Blanche organisée par l’Institut Français du Kansai, au Japon, la Lecture (02) a été présentée au Kyoto Art Center en octobre 2019 à l’invitation d’Isabelle Olivier, Maiko Okumura et Mayumi Yamamoto. Elle intégrait une installation sonore de Kazumichi Komatsu, spatialisée avec l’aide de Kota Uematsu de Soto, ainsi qu’une lecture bilingue imaginée par Cléo Verstrepen, qui l’a interprétée avec Fumi Takenouchi. Le texte a été traduit en japonais par Mana Haraguchi et des Caladiums installés grâce à l’aide de Miho Sonoyama, du collectif botanique Vandaka Plants. Le film de Lecture (02) a été produit avec l’aide des équipes techniques du Kyoto Art Center. [© Kyoto Art Center](kac.png)

Pour la Lecture (03), Liam Warren a conçu une pièce chorégraphique pour trois danseurs, Aurélien Charrier, Andrew Graham et Sandra Français, présentée à Montévidéo, à Marseille, en octobre 2019, pour le festival Actoral, à l’invitation d’Hubert Colas. Les lumières de cette performance ont été créées par Nils Doucet, la musique produite par Jules Bourret et la captation réalisée par Kheshia Hadda, avec la participation d’Antoine Brice. [© Kheshia Hadda](montevideo.png)

Enfin, la Lecture (04) s’est déroulée en octobre 2020 au Frac Provence-Alpes-Côte d’Azur, à Marseille, à l’invitation de Stéphanie Pécourt, Sara Anedda et Nathalie Abou-Isaac, dans le cadre de la Saison Parallèle organisée par le Centre Wallonie-Bruxelles avec le soutien de Montévidéo. La performance imaginée par Joana Preiss pour l’occasion n’a pas pu se tenir en public mais a donné lieu à un film réalisé par Corentin Laplanche-Tsutsui avec l’aide de Kiana Hubert-Low, Mélanie Sanchez, Gwenola Menou, Étienne Grandquillot, Maojaona Rasolofo et François Marquant. [© Corentin Laplanche-Tsutsui](joana.jpg)


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expositions En plus de projets menés en collaboration avec le chorégraphe Damien Jalet, pour des créations au Théâtre National de la Danse de Chaillot et à
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biographie Théo Casciani est auteur. [© Jules Moskovtchenko](jules1.jpg) Né en 1995, il a étudié les sciences humaines et sociales à SciencesPo. et les